La lampe, mais sans le génie






il y a foule aujourd'hui ! 5 cataphiles motivés pour une descente dominicale de jour : cl, fr, ce, yom et moi.
RV à 7h devant une plaque inedite d'un petit réseau isolé où Yom pense qu'on peut tenter notre chance. En effet, la plaque s'ouvre mais le puits est bouché par du béton 10cm en dessous ! Pas cool. C'est la 1e fois que l'audace de Yom ne paye pas...
ça ne nous empêche pas de rentrer dans le GRS à 8h par P.
Croisons 2 gars assis à l'abri


Mon aceto marche très mal : pas d'arrivée d'eau par le goutte à goutte, sans doute calcifié. Heureusement, Fr. a rapporté une superbe lampe à pétrole du Benin. Sa lumière est moins lumineuse qu'une aceto (qui marcherait) mais très belle et chaleureuse néanmoins.




Tout le monde passe sans encombre la chatière de beton. Cl. prend beaucoup de photos, et on remarque tout de suite qu'il s'y connait en prise de vue, sans pied ni flash, avec un beau reflex dont j'avais oublié le joli bruit du déclenchement.



Après avoir visité l'ossuaire, nous faisons une première pause au bureau du centre.



Les curiosités touristiques s'enchainent : bocal, faco, apero, bunker.




Pendant que nous sommes confortablement attablés à la fontaine des Chartreux, 2 gars arrivent, pas envahissants et très sympas, visiblement photographes. L'un d'entre eux est très calé en cataphilie. En plus, il a une énorme acéto qui marche (elle), et un appareil photo gros comme la caisse noire du RPR. Il nous montre quelques unes de ses photos de light-painting, vraiment incroyables.
Les deux visiteurs nous quittent, et autour de la table, Fr., Ce. et Cl. expriment leur étonnement amusé devant la codification extrême de la discussion cataphile qui vient d'avoir lieu *.



Passage par l'anschluss, philibert, Laval (très sale, après une grosse fête d'Halloween), cabi, galerie des promos, librairie.



Pendant une dernière pause au chateau, passablement énervé par mon aceto défectueuse, je décide de mettre un peu d'eau directement dans la cuve, avant de refermer. Au moment où j'allais approcher un briquet, la lampe explose dans ma main et se démantèle complètement. Moralité : faut que j'arrête d'être con, surtout avec la chimie.



Du coup, nous quittons ces vapeurs d'acétylène pour aller décaler la pause à marie-rose, où je remet solennellement à Yom un exemplaire de "La cité des cataphiles".

Sortie par la pc à 18h, nous passons devant un groupe d'ados qui badinent sur les voies. Si j'avais connu cet endroit à mon adolescence, je serais bien venu passer mon dimanche là aussi !


* que je décrivais déjà dans un de mes premiers compte-rendus (j'adore m'auto-citer) : "Comme le veut le "code cataphile", notre discussion est remplie de non-dits et de périphrases préservant nos secrets respectifs : entrées, habitudes, reconnaissances, etc. Les discussions cataphiles d'initiés sont tout un art que Yom maîtrise à merveille : ne pas en dire trop pour respecter le culte artificiel du secret, mais en dire le plus possible pour montrer qu'on est un connaisseur habitué des lieux"