Sarrette ou ma mère va tirer





On a choisi le premier dimanche de beau temps depuis 6 mois pour faire une descente l'après-midi. En plus de notre bronzage, nous faisons donc une croix sur la discrétion de notre entrée en soulevant la grille, au milieu d'un trottoir plein de monde.

On a un peu grossi depuis la dernière fois qu'on a emprunté ce trou il y a 2 ans mais ça passe encore de justesse. Bonne surprise : de bons samaritains ont remplacé les barreaux manquants en bas du puits, rendant caduque tout notre équipement de rappel.



Nous devions commencer par aller voir la tête de la PC, mais du bruit provenant de ce secteur nous conduit à obliquer au nord. Avant de s'embarquer dans Banga, nous voyons au loin deux cataphiles qui viennent vers nous avec chacun une acéto qui se reflète dans l'eau, formant un superbe éclairage de ce passage innondé. Nous attendons ces deux habitués pour les saluer : ils nous racontent que, dans le nord du réseau, ils ont failli se faire tirer leurs lampes par un employé des PTT ripou et menaçant.



Nous faisons un petit tour dans ce quartier touristique bien connu, mais où ne sommes pas venus depuis un précédent dimanche aprem surpeuplé de juillet 2011 : le château, Byzance, Sarko, tout est là.



Nous prenons la direction du nord-est pour tenter de découvrir une interco. Après avoir entendu du monde dans la Galerie des Promos, nous poursuivons au nord au-dessus du cabinet minéralogique, mais sans rien trouver. Par acquis de conscience, nous irons aussi vérifier l'autre extrémité dans la rue de la Santé, sans succès. Bredouilles, nous nous replions vers Trepanus pour nous poser un peu, en faisant le grand tour par le sud-est.



Je ne suis pas revenu à Trepanus depuis ma première descente il y a 7 ans, mais cette salle est toujours aussi accueillante et propice à glander, même si nous avons moins à manger que d'habitude.



Prochaine étape : aller voir une grande salle ré-aménagée. Sur la route, nous passons voir la belle fresque en mosaique de Psy, et nous découvrons aussi une salle en travaux qui promet d'être bien sympathique dans un avenir proche.



Arrivés près de la salle, deux jeunes filles à la mode (cheveux longs, lunettes cerclées noires de circonstance, chemise à carreaux et bottes d'équitation) et leur guide s'extraient de la chatière d'accès, nous laissant la salle vide. Celle-ci est vaste et superbement décorée avec des fresques en noir & blanc, reproduisant des personnages de cinéma. Mais ça sent les restes du passage fréquent et des nombreuses fêtes récentes. Nous repartons donc assez rapidement vers le sud par la Voie verte, bien innondée.



Sortie à 21h. On s'éloigne un peu du carrefour pour se refaire une respectabilité, surtout Stan qui arrive à se "décataphiliser" en quelques secondes. Quand on entend soudain "Police ! Naaan c'est une blague". Il s'agit d'un mono-cycliste qui nous accoste pour nous taper quelques ronds. Encore grillés !

Voir le tract trouvé pendant cette descente.