Treize à la Toudouzaine




Entrée un lundi soir torride vers 23h, avec Yom et Fred, dont c'est la première fois dans ce réseau. L'ouverture de la plaque rameute quelques boulistes étonnés, mais pas dupes : "hé les mecs vous allez dans les catas ?". Les gars sont sympas, mais pas facile de tenir une conversation quand tu n'as plus que la tête qui sort encore du puits...et que tu as très envie d'y descendre complètement ! Bref, encore une entrée pas discrète.
Avant, à nos débuts, on prenait bien soin de ne pas se faire griller : on rentrait en pleine nuit, habillés en ninjas, etc. Mais ça c'était avant. Depuis quelques temps, la screditude nous fait défaut : toujours dans la tendance, jamais dans la bonne direction...

Arrivés en bas, au frais, on s'arrête pour s'équiper : Yom étrenne un mini pied de biche fort pratique, et une Fenix TK41 offerte pour son anniv par Fred, Stan et moi.
Nous nous engageons vers le nord jusqu'au dupleix, puis aux alentours de la Place d'Italie. Après avoir silloné en vain quelques galeries, nous trouvons finalement la chatière d'accès à l'objectif de la soirée. Son présentoir principal a disparu mais il reste deux jolis petits escaliers annexes, richement annotés. Le ballet habituel s'organise : bougies, musique, bières, oinj, trépied, photos. Fred râle un peu sur son compact rudimentaire. Il faudra que l'on revienne dans cette salle avec Stan, qui n'a pas pu descendre cette fois-ci, la savate ayant eu raison de son croisé antérieur.



En quittant la salle, nous nous égarons dans les galeries alentours, peu nombreuses mais étonamment paumatoires. Avant de montrer Zebulon à Fred, nous lui faisons faire le tour des lieux remarquables du XIII : dédicace, salle des carriers, PTT, la Suisse (repaire d'insectes). La route jusqu'à Zebulon paraît ensuite bien longue, proportionnellement au plaisir d'y arriver. Je commence par faire du nettoyage en remplissant un sac poubelle d'un bon kilo d'ordures. On casse la croûte à coups de sandwichs roquette-jambon-parmesan et de clafoutis aux cerises.



Après une séance de light-painting, il est 5h et on réfléchit à la sortie : il y en a une toute proche, mais je me suis fait pourrir par un passant la dernière fois que je l'ai ouverte. Du coup, on remballe et nous refaisons le trajet jusqu'à notre plaque d'entrée. La dernière pause nous casse un peu, et - notre guide étant bien d'équerre - nous aurons beaucoup de mal à nous mettre d'accord tous les trois sur quel puits de sortie emprunter ? Il y en a quatorze dans le secteur !

On finit par tenter notre chance dans le seul puits qui semble correspondre aux souvenirs de chacun. J'ai oublié mon baudrier, donc en haut du puits, je pousse la plaque avec le dos : ça passe, avec l'aide de Fred. A 6h du matin, nous pouvons enfin nous vanter d'effectuer une sortie à peu près discrète.



Voir le tract trouvé pendant cette descente.